interview pour le concert revival a Caen

les interview pour le magazine nonoise nogood

QUESTION 1:.25 ans de carrière….ça fait rêver,700 concerts encore plus…,Quels regard portes tu sur ta carrière ,quels sont ses moments forts et ses moments moins cool ?
QUESTION 2:.Tu as enregistré des morceaux à Memphis en 91 ,je suppose que pour un gars qui a le rock qui coule dans ses veines ,c’est quelques chose, d’ailleurs tu y est retourné, que retiens tu de tes voyages au pays du rock ?

QUESTION 3 :.Vers 2001 tu pars t’exiler en Bretagne, pourquoi la Bretagne ? Et pourquoi ce retrait ?
QUESTION 4 :Tu as Vala Croft comme manageuse a présent, ça veut dire qu’avant ça ,qui gérait ta carrière, tu t’occupait de tout ,tout seul ? Qu’apporte Vala à Danny Fisher ?

QUESTION 5 :Tu as une longue carrière mais peu d’albums en fait, comment expliquerais tu cela ? Tu prends ton temps pour composer ? Et quel est l’album dont tu es le plus fier ?
QUESTION 6 :Tu as un projet de « best of » pour cette année, il se concrétise ?

QUESTION 7 :Tes concerts sont des valeurs sures pour passer un bon moment rock ,y’a-t-il un concert qui te reste vraiment en mémoire ?
 QUESTION 8 : Le Danny Fisher de 2018 est-il le même qu’à ses débuts ? Musicalement tu as le rock u.s. qui coule dans tes veines comme au premier jour je pense, mais ,le personnage est il diffèrent ?
QUESTION 9: voilà merci pour tes réponses ,à toi la conclusion sur ta suite musicale .

 

Vu par Nonoise nogood

« Gueule de rocker » chantait Julien clerc, voici comment on pourrait décrire cet artiste qui respire le rock and roll jusque dans les moindres pores de sa peaux. Peu d’albums oui, car il préfère la scène aux contraintes studio. D’ailleurs, le rock n roll se vit en live sous le feu des
projecteurs et la sueur du public qui se régale des morceaux endiablés de Danny fisher.
Son parcours est atypique d’un coté et totalement classique au rock n roll d’un autre. Atypique ,car avoir sorti si peu de disques pourrait engendrer des questions sur le côté flemmard de l’artiste, ou plutôt son côté non conformiste, car a l’heure où sortir des disques est d’une simplicité enfantine et offerte à tout le monde. L’artiste préfère se livrer au public sans intermédiaire et sans fars . Ses concerts sont les racines de toutes une époque qu’il s’acharne à faire survivre au travers des années qui passent.
Performer jovial, Danny fisher fait partie de ceux qui ne vivent pleinement ,que lorsqu’ils sont sur scène, sans barrières de protections ,une véritable mise à nu musicale qui plait sans détours au public présent. Sa voix chaude et rock glisse sur ses compositions avec une efficacité redoutable et entrainante. Ses morceaux sont aussi burinés que sa gueule rock’n’roll,cependant, sa sympathie saute aux yeux lorsqu’on l’écoute parler de sa carriere bourrée d’anecdotes qui retracent ses débuts avec simplement un harmonica et une guitare, ou une soirée avec une fan macquée avec un biker marin pécheur..
La musique offre plusieurs vies dans une vie,et Danny fisher en parle très bien ,sans détours et sans langues de bois ,que ce soit au pays du rock et à Memphis ou en Bretagne où il s’exile après une saturation tant personnelle que musicale. Il assume ses erreurs qui l’ont fait grandir et dont il tire toujours quelques chose de positif. Vivre sans contraintes et au gré de ses envies semble être la devise de Danny Fisher.
Le rock’n’roll est une musique intemporelle qui se joue n’importe où,devant 3000 personnes ou
devant 50 personnes,car il ne faut pas oublier que cette musique a ses débuts et surtout aux débuts des plus grands artistes du genre, n’amassait pas grand monde avant de devenir une base pour toutes les musiques qui se sont faites par la suite.

Pour conclure sur Danny Fisher je dirais que ,le rock coule dans ses veines et fait palpiter son cœur lorsqu’il est sur scène, que ce dédoublement de personnalité entre la scène et la vie courante n’existe que chez les personnes habitées par la musique rock’n’roll.
Un parcours qui force le respect et qui a été exclusivement dédié à la scène ,où il a toujours sût
parfaitement s’entourer pour exécuter ses performances.
Atypique est le mot pour résumer cet artiste qui honore le rock’n’roll partout où on l’appel, et où il vient prêcher la bonne parole sans se faire prier.
To be continue..
David Le Rouesnier/Nonoise Nogood n°33 
Vu Par Vala

Quand Danny a commencé il n'y avait pas les réseaux sociaux ni les magazines à scandale, le
seul moyen pour se faire connaître c'était d'avoir un bon répertoire, du talent et savoir
faire le buzz soi-même et là dessus , il n'a pas chômé. Dans les années 90 tout le monde
autour de Caen connaissait Danny Fisher pour avoir rempli des salles, joué pour les bikers ,
dans des pubs : c'était le chanteur incontournable de la région. Sa notoriété c'est
faite grâce à son talent mais aussi à ses bagarres et une multitude de femmes qui lui
couraient après et 20 ans après elles sont encore présentes lors de concerts . Le "sexe
drogue and rock n' roll" avait alors tout son sens.
A cette époque c'était beaucoup plus difficile de réunir des foules, il ne suffisait pas de
"liker" ou de mettre "un j'aime "pour se faire son public . Un tel succès était accompagné
aussi de perditions, tellement de dates a honorer qu'il ne savait plus ni où il était ni où il
jouait et s'abreuvait alors de whisky qui le réconfortait. Oui, il lui est arrivé, 10 minutes
avant de rentrer sur une grande scène et habillé tout en cuir d'être tellement ivre que
ses musiciens avaient peur qu'il ne fasse pas le show. Des milliers de personnes attendaient
son concert avec impatience... il a donc pris une douche tout habillé en cuir et est monté
trempé sur scène pour assurer le concert que tout le monde attendait. Son professionnalisme a toujours été présent .
Quand on lui disait que c'était impossible il le faisait . Qui peut se vanter d'avoir organisé le
Zénith tout seul ? Caen se rappelle encore d'une cavalcade avec une multitude
de bikers et de Danny trônant dans une décapotable américaine pour faire voler
des flyers .Il osait tout ...sa fougue et son talent lui ont permis de jouer au célèbre BB
King club , à Nashville , à Memphis et dans bien d'autres lieux et jouer avec des musiciens
de renom.
Mais on ne peut pas perdurer avec le même groupe pendant plus de 20 ans s'il n'y a pas
une amitié durable, c'est tellement facile aujourd'hui de remplacer un guitariste ou un
batteur. Mais l'âme du groupe de Danny Fischer c'est l'amitié, celle qui a été scellée par
des années de succès, de moments de galères, de frasques et d'anecdotes. Si aujourd'hui il
renoue avec le succès, la société veux que les chanteurs de rock soient propres et lisses,
tout ce qui a été fait à cette époque ne peut se reproduire aujourd'hui sous peine de
condamnations. Même s' il s'est assagi on perçoit en lui un passé bien rock'n'roll comme
peu de groupe dans la région ont connu mais il garde avec lui ses bourdes "fisherienne" qui le
rendent attachant..ou pas . Avant chaque concert on se demande: qu'est-ce qui va nous
faire encore??.. se casser la gueule dans la batterie? se coincer les pieds dans un fil
?casser le pied de micro ? envoyer sa guitare dans la tête d une personne au 1 er rang ou se
coincer dans des décors ? non déjà fait tout ça...on attend les suivantes
Si tous les jeunes groupes d'aujourd'hui pouvaient avoir autant d'existence sans passer
ni à la télé ni dans les radios c'est qu'ils auraient des valeurs, du talent, de l'audace et
de l'humilité.
 
 



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